Lundi, le président iranien, Hassan Rouhani, entamait une visite officielle en Turquie d’une durée de deux jours. Au menu des discussions, la coopération des deux Etats dans le domaine économique, touristique et énergétique, mais aussi, et surtout, l’instabilité que connaissent leurs voisins.
Une visite d’Etat symbolique
Cela faisait plus d’une décennie qu’un chef de l’Etat iranien n’avait pas effectué de visite officielle dans la République laïque, la dernière remontant à 1996.
En effet, les deux Etats connaissaient quelques tensions. Des tensions qui ne semblaient pas pouvoir se résoudre face aux positions divergentes adoptées par ceux-ci concernant le cas syrien.
Cette visite aura été fructueuse puisqu’au total 10 traités bilatéraux, portant sur différents domaines tels que le tourisme, ou encore le commerce, ont été signés.
Le but étant que la Turquie et l’Iran deviennent « comme la France et l’Allemagne dans leur coopération économique », affirme le chef de l’Etat turc, Abdullah Gul.
« Les deux pays ont signé des accords de coopération, mais il est important de les mettre en œuvre, nous avons déjà été confrontés à des obstacles antérieurement », poursuit-il.
Objectif numéro 1 : (R)Établir la paix au Moyen-Orient
Hassan Rouhani, président iranien, et son homologue turc, Abdullah Gul, ont mis de côté leurs divergences afin de développer les relations entre les deux souverainetés, mais pas que! La problématique ayant principalement préoccupé ces deux figures politiques fut de trouver une solution au massacre que connait la Syrie depuis plus de 3 ans maintenant, et plus largement, pour tout le Moyen-Orient.
Les deux présidents ont promis de collaborer afin de mettre fin aux conflits du Moyen-Orient.