Le gouvernement Valls présente au conseil des ministres, dès aujourd’hui, 10 dispositifs afin de mettre fin au « djihadisme » des français en Syrie. Voici un avant-goût de ce qui sera mis en place.
Cibler les mineurs
L’idée première est de mettre un numéro vert à disposition des familles qui sentiraient leur enfant mineur s‘isoler. Par la suite, les préfets prendront contact avec ces familles pour – peut-être – les aider. Le problème ? Les parents de jeunes reconvertis – ou non – s’inquiètent déjà de la reconversion et de l’isolement de leur enfant ce qui les mènera très certainement vers la paranoïa « djihadiste ».
Ensuite, l’idée est de faire en sorte que les parents puissent s’opposer au départ de leur enfant en prévenant les pouvoirs publics qui établiront un arrêt aux frontières de l’espace Schengen.
Et dans le cyber-espace
Sur internet, les dispositifs de surveillance seront plus importants qu’ils ne le sont actuellement. Et cela dans le but de traquer les potentiels futurs « djihadistes » qui seront par la suite déchus de leur nationalité française – si obtention par naturalisation et possesseur d’une double nationalité.
Contrairement aux questions d’éducation, les parents sont, dans ce cas, appelés à coopérer mais ces dispositifs sont divers et l’efficacité, elle, reste à confirmer sans compter les dérives stigmatisantes que l’on voit déjà fleurir.