Vendredi 21 février, un lycéen de 16 ans s’est vu refuser l’accès à la centrale nucléaire de Saint Alban-du-Rhône au motif, selon la guide et le chargé de communication, qu’il serait «connu défavorablement des services de police». Des allégations démenties par l’adolescent et sa mère qui s’engage à porter plainte pour discrimination.
Mesure de sécurité ?
Karim, 16 ans, qui effectuait une sortie scolaire avec quatre autres élèves de sa classe et trois professeurs, a d’abord assisté à une conférence de 45 minutes avant de visiter la centrale. Et c’est au moment d’enfiler un équipement spécial que la mauvaise nouvelle est tombée. La guide et les responsables de sécurité lui ont signifié qu’il ne pourra pas visiter les locaux stratégiques à cause d’un avis défavorable de la gendarmerie. (LeDauphiné)
Discrimination ?
À cela, l’adolescent répond « La guide et sa secrétaire m’ont mis un coup de pression en me disant que j’étais peut-être un criminel. Or mon casier judiciaire est vide, je n’ai jamais eu affaire à la justice. […] Je ne suis pas un criminel. Je n’ai jamais volé dans un magasin, j’ai jamais posé des bombes. » Sur la question, l’avis de la mère de Karim est tranché : « C’est n’importe quoi, ce sont des menteurs. Il a 16 ans et demi, ce n’est pas un délinquant. On veut salir mon fils, c’est de l’humiliation, de la discrimination raciale. »
1 commentaire
La hawla wa la quouwata illa billah