Le gouvernement d’Israël et ses partisans sont accusés d’attiser une atmosphère d’intimidation et d’intolérance dans les écoles et au sein des groupes de travail, concernant le conflit israélo-palestinien.
Israël chercherait à cacher ses antécédents
Le dernier effort déployé afin d’étouffer la dissidence fut la censure scolaire, cherchant à réduire au silence les organisations qui soulèvent des questions troublantes au sujet d’Israël et de son passé. Les groupes alliés au gouvernement ont tenté d’empêcher la récente tenue d’une conférence internationale à Tel-Aviv, qui a examiné les événements ayant entouré la création d’Israël en 1948 – connue comme la « Nakba », ou catastrophe, pour les Palestiniens.
Révisions des manuels
Pendant ce temps, le gouvernement a été sévèrement critiqué récemment pour avoir permis à un autre groupe d’extrême-droite, l’Institut des stratégies sionistes, de réviser les manuels utilisés dans les écoles permettant de préparer les élèves à leurs examens de fin d’études, rendant ainsi le programme plus ouvertement nationaliste. Le ministère de l’éducation a tenu une révision des manuels, y compris les livres d’histoire qui font référence à la Nakba.
Dans le même temps, l’un des groupes d’extrême-droite en jeu avait lancé une campagne dans le but d’arrêter l’organisation derrière la conférence de Zochrot
Zochrot demeure le plus grand tabou d’Israël : Cette organisation a pour objectif de rendre le droit de millions de Palestiniens, afin qu’ils puissent retourner dans leurs foyers dont eux et leurs ancêtres ont été expulsés en 1948. Beaucoup d’Israéliens s’opposent avec véhémence à une telle démarche. Plus généralement, les groupes d’extrême-droite proches du gouvernement de Benjamin Netanyahu ont cherché des moyens pour arrêter le financement des organisations, craignant ainsi que les droits humains des Palestiniens leurs soient rendus.