En Birmanie, la minorité Rohingyas a été récemment reconnue par l’ONU comme une des minorités les plus persécutées au monde. Aussi, les médias ont décidé – enfin – de déclarer et condamner au grand jour les tortures faites aux Rohingyas. Aujourd’hui, c’est un nouveau pas vers la reconnaissance, en effet, la justice leur est accordée.
Six bouddhistes présumés coupables
Il y a près d’un mois, six bouddhistes ont été arrêtés par l’Etat birman. Ces personnes sont accusées du meurtre de dix musulmans lors de l’attaque du bus il y a un peu plus d’un an. Ainsi, jeudi 15 août, les responsables d’Etat ont décrété que ces six personnes, inculpées pour meurtre, se présenteront devant la Justice dès lundi 26 août.
Des meurtres sans preuves ni jugements
Dimanche 3 juin 2012, une foule de bouddhistes, de la minorité ethnique Rakhine, s’est attaquée à un bus dans lequel se trouvaient des musulmans. À travers ces agressions, les bouddhistes espéraient retrouver le responsable -surtout se venger- du viol et du meurtre d’une des leurs. Mais ces derniers n’avaient aucune information sur le violeur et meurtrier. Ainsi, dix Rohingyas ont été tués sans qu’aucun d’eux ne soit le véritable coupable de la tragédie.
La minorité musulmane birmane, qui représente seulement 4% de la population, a été bien trop longtemps privée d’un quelconque droit. Aujourd’hui, espérons que justice soit faite.
Crédit photo : Le Monde