En ces derniers jours du mois béni de Ramadan, le Pape François a invité chrétiens et musulmans à abattre les barrières de la méfiance et du mépris, rappelant que chacun est «appelé à respecter la religion de l’autre, ses enseignements, ses symboles et ses valeurs».
Une attention particulière
Il est le second pape, après Jean-Paul II en 1991, à avoir signé personnellement le message annuel du Conseil pour le dialogue interreligieux du Vatican. François qualifie son geste symbolique d’«expression d’estime et d’amitié envers tous les musulmans, spécialement envers leurs chefs religieux.»
Un appel à la bonne éducation
«Nous devons enseigner à nos jeunes à penser et à parler avec respect des autres religions et de leurs adeptes» a-t-il déclaré dans le message, soulignant le rôle prépondérant de l’éducation des futures générations pour le respect des différentes religions et la nécessité «d’éviter de ridiculiser ou dénigrer leurs convictions et pratiques».
Un désir de rapprochement affiché
Contrairement à son prédécesseur Benoît XVI qui en 2006 avait provoqué la colère des musulmans à travers le monde en prononçant son discours à Ratisbonne -discours dans lequel il citait les propos douteux de l’empereur byzantin Manuel II qualifiant la mission de Mohamed (Paix et prière sur lui) de mauvaise et inhumaine-, le pape François tente de ne pas laisser s’immiscer le moindre doute sur ses intentions de dialogue et de rapprochement avec les musulmans, qu’il appelle ses «chers amis».
Photo : Giuliani/Ciric