En France, pour obtenir son bac il est préférable de bien réviser plutôt que de tricher. Tandis qu’en Indonésie..
Sanctions encourues en France
En 2010, 272 cas de fraude au bac ont été recensés sur un peu moins de 600.000 candidats soit près de 0,05 %. L’étudiant qui se fait prendre alors qu’il est en pleine tentative de fraude, lors d’un examen, risque les sanctions suivantes : le blâme avec inscription au livret scolaire, la privation de toute mention au baccalauréat, l’interdiction de subir tout examen conduisant à l’obtention du baccalauréat ou d’un titre ou diplôme délivré par un établissement public dispensant des formations post-baccalauréat pour une durée maximum de 5 ans et l’interdiction de prendre toute inscription dans un établissement public dispensant des formations post-baccalauréat pour une durée maximum de 5 ans.
Pendant ce temps en Indonésie..
En Indonésie, les examens se passent dans un autre climat. En effet, lorsque le mot « examen » est prononcé, le stress n’est pas le premier à se manifester. Les examens se déroulent plus tranquillement.
Effectivement, les tricheurs sont plus importants en nombre que les étudiants honnêtes. Ainsi, le taux de réussite aux épreuves a avoisiné les 99,48 %. Et pour cause, les sujets sont des QCM (questionnaires à choix multiple) remplis au crayon à papier par l’étudiant. De plus, chaque étudiant à la possibilité de se munir des réponses sur internet en achetant un livre dans lequel toutes les réponses y sont mentionnées. Mais ce n’est pas tout ! La meilleure aide est bien évidemment celle des enseignants, qui aident très volontiers les élèves pour 50 000 à 100 000 Rupiahs (soit 4 à 8 euros).
Et le meilleur dans tout cela !
L’honnêteté n’est pas considérée comme une valeur nationale. En effet, il existe malgré toutes ces fraudes, des étudiants qui passent leurs examens en toute honnêteté. Ces derniers trouvent bien évidemment injuste que d’autres obtiennent le même diplôme qu’eux sans avoir passer cinq minutes à réviser. Nos honnêtes candidats ont donc voulu se plaindre et dénoncer ce qu’il se passe mais les culpabilités retombent bien malheureusement sur eux dans ce pays où semble se révéler une tyrannie de la majorité.
Le ministère de l’éducation ne semble pas s’en faire, il a plutôt tendance à fermer les yeux sur ce qu’il se passe puisque le porte-parole du ministère, Ibnu Hamad, a estimé que la triche « n’est pas si répandue ». Dans un pays à majorité musulmane on se demande où sont passées les valeurs religieuses face à cette situation ?