Le 26 avril, au Bangladesh, s’est effondré un bâtiment dans lequel se trouvaient plus de 3000 ouvriers. Le Rana Plaza était le centre de confection de textile pour de grandes enseignes telle que H&M.
2437 survivants, 610 morts
Lors de l’effondrement, 2437 travailleurs ont pu s’en sortir vivants, 610 ont été retrouvés morts. Mais tous les corps n’ont pas pu être identifiés, certains ayant été découverts déchiquetés ou en état avancé de décomposition, selon les autorités. L’administrateur adjoint du district de Dacca, Zillur Rahman Chowdhury précise que : « Nous n’avons identifié qu’une poignée d’entre eux, grâce au téléphone portable dans leur poche, ou à leur carte de salarié donnée par leur atelier ».
Que s’est-il passé ?
Selon un responsable de l’enquête, l’effondrement serait dû à des vibrations, motivées pas de gros générateurs présents sur les lieux. C’était, d’après les témoins, un immeuble déjà très fragile.
De plus, les lieux n’ont, apparemment, pas été conçus pour abriter une usine de textile. En effet, il devait s’y trouver un centre commercial et des bureaux. Mais étant donné l’obsolescence des lieux, un autre genre d’activité aurait-il évité cette catastrophe ?
Qui est alors tenu pour responsable ?
Dans le cadre de l’enquête, une douzaine de personnes ont été arrêtées dont le propriétaire de l’immeuble et les propriétaires des ateliers de confection.
Les fouilles continuent 10 jours après ce drame, dans l’espoir, pour les familles, de retrouver l’un des leurs…