Ce week-end, et particulièrement dimanche 7 avril, le collectif Anonymous s’était fixé l’objectif d’effacer toute trace de l’Etat hébreux sur le net… vaste entreprise.
Raisons
Aux yeux des internautes-pirates, la commémoration de la Shoah ne pouvait que décemment être accompagnée de celle des injustices d’Israël à l’encontre des Arabes non-juifs du territoire occupé.
Cibles
Baptisée #OpIsrael, la cyber-offensive, malgré sa prévisibilité du fait de sa répétition (l’an dernier Anonymous avait également lancé une opération du genre), aurait tout de même surpris de par son importance. Les activistes virtuels revendiquent les attaques du site du Premier Ministre israélien, de la police ou encore du Bureau Central des Statistiques et du Ministère de la Défense.
Impact supposé
Le groupe estime avoir piraté plus de 100.000 sites, 40.000 comptes Facebook et 30.000 comptes bancaires d’israéliens… autant d’actions qui selon Anonymous représentent un préjudice de plus de 3 milliards de dollars. (Source : ZDNet)
Réactions
Les représentants du pays ciblé minimisent l’impact des piratages, et les discours de Yitzhak Ben Yisrael, en charge de la cyber-défense du pays, restent méprisants : « Anonymous n’a pas les compétences suffisantes pour provoquer des dommages sur les infrastructures vitales du pays ». Mais qui espérait qu’Israël admette de telles pertes ?
Quoi qu’il en soit, une fois de plus le positionnement des « pirates masqués n’oubliant pas » est clair, et la symbolique suffisamment forte pour faire mondialement parler d’elle.
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Personnellement je me méfie un peu de ce mouvement, l’anonymat permet trop facilement de se faire passer pour ce qu’on est pas.
Ou l`inverse justement