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Hessel décède, le CRIF bave

par Redaction

Visiblement, chez les représentants des Juifs de France, la tombe n’arrête pas les crachats. Et ne supportant pas l’unanime hommage à M. Hessel relayé par les médias, Prasquier a dégainé sa plume, son mépris et sa vérité absolue.

 

Ainsi a-t-on pu lire de la part, rappelons-le, d’un coreligionnaire : 

Il est de notoriété publique que nous étions très opposés à ses prises de position, notamment à sa volonté  obsessionnelle de faire de Gaza l’épicentre de l’injustice dans ce monde et du Hamas un mouvement pacifique, quasiment d’assistance sociale, contrastant avec son indifférence aux tragédies humaines et aux crimes de masse qui se déroulent de nos jours  dans un silence général.

Il est vrai  que nous étions stupéfaits par sa propension à grandir ou à laisser grandir par ses thuriféraires dévoués,  le rôle qu’il avait tenu dans plusieurs évènements importants de notre histoire ainsi que par la volonté des médias de ne pas relayer ses déclarations sur la bénignité de l’occupation nazie en France qui, émises par tout autre que lui, auraient soulevé l’indignation.

 Il va sans dire que nous étions effarés par le succès de son fascicule d’une indigente indignation.

Nous pensons que la mise au pavois de Stéphane Hessel, malgré ses accommodements avec la vérité historique et sa faiblesse argumentative, en dit beaucoup sur le désarroi intellectuel de notre société et sur le rôle aberrant qu’y joue le marketing des individus qu’on  transforme  à bas prix en luminaires idéologiques.

Stéphane Hessel fut avant tout un maître à ne pas penser.

Son grand âge, son sourire, son apparente ingénuité, son indignation focalisée et ses poèmes surannés évoquaient un monde angélique, mais pavaient la route, certainement sans qu’il le voulût lui-même,  aux véritables criminels tapis derrière l’enfer des bonnes intentions.

Le travail de déconstruction de Stéphane Hessel sera effectué. Mais en ce jour de sa mort, nous voulons aussi retenir de lui qu’il fut un résistant courageux, un contributeur, modeste, mais réel, à la lutte pour les droits de l’Homme (y compris à l’époque des refuzniks) et un amoureux passionné des lettres françaises.

Richard Prasquier

Quel exemple, quelle attitude et quelle représentation M. Prasquier. Votre hauteur et votre dédain n’ont d’égal que votre culot.

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