Le groupe italien Borletti, déjà détenteur de 30% des parts du grand magasin parisien, se serait associé à des investisseurs du Qatar et aurait entrepris des négociations visant au rachat des 70% restant, jusque là détenus par le fonds immobilier allemand Rreef, filiale de la Deutsch Bank.
Logique
Rien ne semble pouvoir arrêter les entrepreneurs du petit état du Golf dont l’ambition clairement affichée est de placer leurs capitaux et racheter à l’étranger tant que leurs ressources naturelles le leur permettent… s’assurant ainsi un avenir serein, conscients de l’épuisement futur de leurs précieux hydrocarbures. Et quoi de plus naturel de la part d’un pays dont le sport national est le shopping que de chercher à investir dans des temples du luxe et de la dépense.
Rentable
Bien sûr, les Qataris ne placent pas uniquement leurs richesses dans ce domaine. Ils sont sur tous les fronts, hôtels de luxe, droits télévisés, immobilier, club de football… Mais ce choix n’est évidemment pas sans fondement. En effet, le centre commercial du boulevard Haussmann fait à lui seul 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Et l’enseigne ne compte pas moins de 16 grandes surfaces sur le territoire français.
Convoité
Le groupe des Galeries Lafayette, principal concurrent, avait préalablement tenté d’acquérir le Printemps, mais en vain ; Maurizio Borletti, président du groupe italien, affichant clairement son refus de céder ses parts. Mais le groupe français n’a pas dit son dernier mot, son Président Philippe Houzé ayant déclaré au Figaro qu’il « va prendre contact avec les Qataris pour leur proposer de racheter ensemble Le Printemps. » Affaire à suivre…
Crédit Photo : Francetvinfo.fr
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Quelle puissance de Frappe financière, c’est vraiment impressionant