Il y a des blessures, des séquelles, des traumatismes qui ne se voient pas…
Situation politico-économique instable, logements délabrés, fort taux de chômage, manque de services médicaux et de véritables programmes éducatifs : autant de facteurs peu propices au bon développement de l’enfant.
La plupart des jeunes réfugiées palestiniennes vivent ainsi dans des conditions très précaires. Outre les violences physiques, les violences psychologiques laissent des séquelles « invisibles » pouvant impacter à vie les enfants.
En Palestine, le constat est sans appel :
– 60% des réfugiées palestiniennes sont sujettes à de l’anxiété, souvent due à un stress post traumatique
– 90% des enfants de la Bande de Gaza souffrent de détresse mentale et ont besoin d’assistance psychologique (source : OCHA).
C’est pourquoi nous vous proposons d’agir en participant à notre défi solidaire visant à venir en aide à plus de 700 réfugiées palestiniennes.
L’objectif ? Collecter 130 000 € afin de leur apporter un soutien psychosocial adapté et améliorer leur bien-être.
Comment leur venir en aide ?
En plus d’agir sur place pour la réhabilitation d’abris, l’accès à l’eau et le développement de l’autonomie alimentaire, le SIF accorde une place importante à la protection de l’enfance.
Les « blessures invisibles » sont parmi les plus difficiles à soigner. Face aux conflits et à la violence de manière générale, les enfants ne mettent pas spontanément des mots sur leurs traumatismes. Ce processus implique pour eux, d’une certaine manière, de revivre ce par quoi ils sont passés : la perte d’un ou de plusieurs êtres proches, la peur, le stress… Autant d’émotions qui ont un impact sur le développement psychologique de l’enfant s’il ne les exprime pas.
En réponse à cela, le SIF, en partenariat avec l’UNRWA, propose un soutien psychosocial à ces enfants en détresse. Le soutien psychosocial se définit comme une démarche qui vise au rétablissement des personnes impactées par un conflit à travers une approche collective centrée sur la connaissance des besoins individuels. En d’autres termes, il s’agit de trouver des solutions pour permettre à ces réfugiées palestiniennes de se reconstruire, de réapprendre à tisser des relations sociales. Tout simplement, de réapprendre à sourire…
L’exemple de l’école pour filles d’Al Am’ari (Palestine)
Ainsi, dans l’école pour filles de Al Am’ari (Palestine), le SIF a mis en place un programme qui a pour objectif de :
– Apporter un soutien psychologique
– Sensibiliser à la violence (sous toutes ses formes) pour la réduire
– Développer des services de protection
– Créer des groupes de paroles (séances de thérapie)
– Enseigner des techniques de gestion du stress
– Développer les interactions sociales
– Mettre en place des activités récréatives pour les plus jeunes,
– Former à des techniques agricoles afin de développer l’autonomie alimentaire
– Libérer la parole et redonner confiance en soi
A travers la mise en place de ces activités, les enfants sont mieux à même de gérer leur stress, leur anxiété et leurs émotions. Les groupes de paroles leurs permettent de reprendre peu à peu confiance en eux et de développer des interactions sociales.
Vous aussi, vous pouvez contribuer à atténuer ces traumatismes psychologiques et améliorer leur bien-être. Grâce à votre générosité, vous contribuez à offrir un cadre de vie plus sain à des enfants qui ont vécu les pires atrocités.
Je participe au défi solidaire !