« La transformation par l’éducation » voilà la devise de l’état chinois concernant le peuple Ouïghour, minorité musulmane dans la région de Xinjiang. Remodeler la pensée de ce peuple, un défi pour les autorités chinoises qui seraient prêtes à tout pour le relever et ce à n’importe quel prix.
Une répression de plus en plus virulente
Au cours de ces dernières années, la communauté musulmane Ouïghour (turcophone et musulmane) est traquée, surveillée, persécutée, emprisonnée, voir même envoyée dans des camps de rééducation, dont Pékin nie l’existence. Afin de limiter leur déplacement, le gouvernement chinois a déployé un système de surveillance des plus élaboré : scanners d’identification, appareils portatifs, logiciels, tout est mis en place afin de contrôler la communauté Ouïghour. Les autorités chinoises justifient leurs actes à travers la lutte contre le terrorisme et celui de l’extrémisme.
Les femmes ouïghours cible facile
Face à cette persécution, il est très difficile pour la communauté Ouïghour de pratiquer sa religion ouvertement. Après l’interdiction de jeûner le mois de ramadan, les réglementations strictes des prières dans les mosquées, le rasage de la barbe, et les mariages forcés, le gouvernement chinois contrôle également les tenues vestimentaires des femmes musulmanes : le port du voile étant déjà interdit, les robes jugées trop longues sont coupées comme en témoignent ces images :
Cette politique discriminatoire, islamophobe, et répressive à l’égard de cette communauté musulmane n’a que trop durée. Un cauchemar sans fin pour cette minorité, qui est traquée jour et nuit afin de limiter ses pratiques religieuses. Les violations des droits de l’homme sont quotidiennes et leur liberté est restreinte. Un nettoyage ethnique se déroule en ce moment dans un silence pesant et dans l’indifférence la plus totale.