Ce samedi 14 juillet a été le théâtre de ce que Benyamin Netanyahou appelle le « coup le plus dur » infligé au Hamas depuis 2014.
Un week-end violent
L’armée israélienne a mené ce samedi des raids aériens d’une intensité extrême contre la bande gaza. Ces frappes sont intervenues après une confrontation avec le Hamas durant la nuit du vendredi au samedi. Deux palestiniens de 15 et 16 ans ont été tués alors qu’ils se trouvaient dans la rue, en bas d’un immeuble que la frappe visait. L’armée Israël a indiqué dans un communiqué que ce bâtiment était utilisé comme centre d’entraînement par le Hamas. Ces raids israéliens ont par ailleurs fait au moins 15 blessés palestiniens dont 2 dans le sud du territoire et 13 à Gaza. Du côté israélien on compte 4 blessés.
Un cessez-le feu plus que fragile
Alors qu’un cessez-le feu avec médiation égyptienne avait été annoncé dans la soirée du samedi, l’armée israélienne a annoncé ce matin avoir ciblé durant la nuit une position dans la bande de Gaza d’où avaient été effectués les tirs d’obus. L’armée israélienne parle de 200 roquettes et obus mortiers dont 30 interceptés par le système antimissile « dôme de fer ». Le bilan palestinien s’est ainsi alourdi avec 2 décès supplémentaires d’un père et de son fils de treize ans.
A noter que ces événements font suite aux manifestations contre le blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens chassés de leurs terres.