Le gouvernement du nouveau premier ministre algérien Ahmed Ouyahya, vient de sortir deux décrets par le biais de ses deux ministres, de l’éducation nationale et des affaires religieuses, interdisant le port du voile intégrale dans les écoles de la république algérienne et la réglementation de l’intensité sonore de l’appel à la prière.
Où va l’Algérie?
Nouria Benghabrit n’est pas à son premier essai, après avoir supprimée « Besmala »(au nom de dieu le clément et le miséricordieux) des manuels scolaires, voilà qu’elle fait parler d’elle par une autre polémique, l’interdiction du voile intégrale dans les écoles algériennes, sous prétexte de lutter contre la tricherie aux examens.
Ni les enseignants ni les élèves n’ont le droit de se couvrir le visage, tout ceci est illégal au vu de la constitution algérienne, qui stipule que l’islam est la religion de l’état (deuxième article) ?
Les algériens sont divisés en deux camps, ceux qui défendent la ministre de l’éducation nationale (en sachant qu’elle n’arrive pas à aligner une phrase correcte en arabe) qui veut réformer le ministère et les opposants au gouvernement de BOUTEFLIKA, qui veulent sa démission immédiate.
Quelles sont les vraies raisons ?
Un autre ministre, AÏSSA Mohamed, vient de réglementer le niveau des décibels de l’appel à la prière, avec une obligation d’avoir une voix belle et harmonieuse pour pouvoir prétendre à la fonction de muezzin.
« Et finalement, que doit faire le ministère des affaires religieuses pour recruter des muezzins avec une voix mélodieuse? Une « star académie » ou peut-être « the voice » pour dénicher la perle rare avec une voix qui ne dérange pas ceux qui dorment paisiblement… »
Peut-on dire que le gouvernement algérien est en train de laïciser le pays avec des décisions arbitraires ou c’est une stratégie politicienne qui permettra d’endormir le peuple par des polémiques inutiles, lui qui sait titiller les neurones les plus sensibles du cerveau algérien.