Les convois humanitaires évacuent la population assiégée à Alep vers la ville d’Idlib notamment. Cependant l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a mis en garde contre le fait qu’Idlib pourrait subir le même sort que la ville alépine.
Idlib pourrait devenir « la prochaine Alep »
Depuis jeudi, la population à Alep a trouvé du répit grâce à son évacuation vers des zones tenues par la résistance au régime de Bachar Al-Assad ou vers la partie ouest d’Alep sous contrôle gouvernemental. Bien que ce sauvetage tant attendu ait enfin pu être mis en place, avec notamment le Croissant Rouge et la Croix Rouge, les prochaines semaines risquent de voir se reproduire ce qu’Alep a déjà connu. En effet, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a tenu à souligner que les habitants étaient notamment déplacés vers Idlib, aux mains de l’opposition à Bachar Al-Assad, et que la ville pourrait donc connaître une situation similaire à celle d’Alep. Si aucun accord politique et aucun cessez-le-feu durable, et surtout définitif, ne sont conclus, la population sera une fois de plus la cible du régime syrien et de ses alliés.
A l’heure actuelle, d’après l’ONU, il y aurait encore 50 000 personnes à Alep-Est alors que les évacuations continuent. Forcés par la violence, le siège et les bombardements à quitter leurs foyers, les habitants alépins ne sont pas pour autant en sécurité. Nous sommes prévenus !