C’est en quelque sorte le référendum de la honte qui se déroule en Hongrie. Les citoyens sont appelés à se prononcer sur l’accueil des réfugiés dans le pays. Il est tout simplement à appeler « référendum anti-réfugiés ».
Pas de politique d’accueil des réfugiés
Jusqu’à présent, la Hongrie n’a pas mis en place de politique d’accueil pour faire comme d’autres pays européennes concernant l’accueil des réfugiés. D’ailleurs le Premier ministre Viktor Orban ne cache pas son refus d’impliquer son pays. Ainsi l’organisation de ce référendum est en quelque sorte logique dans la réaction des autorités hongroises. Ce dimanche 2 octobre, les citoyens doivent répondre à la question suivante : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? » . D’après les accords au sein de l’UE, la Hongrie aurait dû accueillir 1 294 réfugiés avec des places d’hébergement et une politique d’accompagnement.
Un électeur hongrois a déclaré « que personne ne me dise que ces migrants fuient tous la guerre ». En regardant les bombes qui pleuvent sur Alep, on se demande bien ce que fuient ces réfugiés, notamment syriens…