Hilary Clinton et Benyamin Netanyahou se sont vus pendant environ une heure à l’hôtel W de New York tout juste avant le débat présidentiel qui a eu lieu ce lundi. La candidate a alors réaffirmé « l’engagement sans faille » envers la relation israélo-américaine.
Une conversation profonde
A quelques jours des élections, Hilary Clinton a voulu taper fort pour séduire Israël. Elle s’engage clairement à contrer tous les efforts de dé-légitimation d’Israël.
Elle a promis en cas de victoire d’empêcher « Toute action des Nations Unies contre la politique d’Israël » et a assuré que « Les Etats Unis s’opposeront à toute initiative ou proposition de paix externe visant à imposer des conditions à Israël ». Concernant le boycott mondial, la candidate dit vouloir « dézinguer le boycott illégal de BDS » qu’elle considère comme une « affaire terroriste ». Selon elle, le boycott est une vraie « menace » qu’il faut à tout prix éliminer. Ce n’est pas pour déplaire à Netanyahou.
On n’oublie rien ? Ah si !
Selon son équipe de campagne, Hilary Clinton a souligné son soutien à l’accord d’une aide de 30 milliards de dollars sur 10 ans signé entre les deux pays ce mois-ci et assure au premier ministre israélien « que Washington doublera encore plus ses aides envers Tel Aviv ». Visiblement satisfait, Netanyahou a remercié personnellement Clinton pour « son amitié et son soutien envers Israël ».
Être impartial vis-à-vis d’Israël n’est pas de mise pour accéder à la Maison-Blanche. Hilary Clinton l’a très bien compris et il en est de même de son concurrent Donald Trump qui a promis il y a quelques jours de durcir encore plus le ton contre la Palestine. Le candidat avait lui aussi rencontré le premier ministre israélien et lui avait affirmé que s’il était élu président, il reconnaîtrait Jérusalem comme « la capitale indivisible » d’Israël.