L’état d’urgence arrivant à son terme en Tunisie est de nouveau prolongé. C’est en partie l’instabilité des frontières du pays qui aurait mené à cette décision.
Tout le territoire tunisien concerné
Le président Béji Caïd Essebsi s’est ainsi appuyé sur son Premier ministre et le président du Parlement afin de faire un point sur la sécurité dans le pays. Il a été déclaré que les institutions de la nation tunisienne étant menacées tout comme le fonctionnement des pouvoirs publics, le retour à la normale ne pouvait être d’actualité. Donc les grèves sont interdites comme les manifestations. La presse peut également être contrôlée. La frontière tunisienne avec la Libye n’est pas hermétique et la Tunisie compte d’ailleurs de nombreux ressortissants dans les rangs de l’Etat islamique.
C’est ce lundi 19 septembre que la prolongation de l’état d’urgence a été instaurée. Est-ce qu’en octobre le même scénario se répétera ? Cela est très probable.