La campagne de boycott des dattes israéliennes au Maroc, menée par le collectif Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS), mobilise de nombreuses associations marocaines. Et jusqu’au Parlement, ce sujet préoccupe les politiques.
Comment les dattes israéliennes rentrent-elles sur le marché ?
Le Ramadan étant une période propice à la consommation de dattes, c’est justement ce mois qui a été choisi pour donner un coup d’accélérateur à la campagne. Et du côté des députés, le sujet est pris très au sérieux. L’un d’entre eux, Adil Tchikito, a interrogé le ministre de l’Agriculture au sujet des importations de dattes. Ce sont principalement les mesures prises contre certains importateurs qui changent l’étiquetage de ces dattes qui ont été abordées. Le consommateur en ressort complètement trompé quant à la provenance du produit. En effet, le « made in Israël » est changé avec une autre origine. Ainsi à cette question, le gouvernement a indiqué que les dattes étaient importées de manière détournée via des intermédiaires. Une manière de se dédouaner de toute responsabilité alors que ces importations rendent service à l’économie israélienne. Le mouvement BDS a pour sa part indiqué que le boycott de ce Ramadan était un franc succès.
Ces dattes sont boycottées car elles sont en réalité cultivées en territoires palestiniens occupés. Dans la spoliation des terres, le fruit des récoltes est aussi colonisé par l’occupant israélien. Une véritable honte !