Suite à l’émoi suscité par le meurtre de la députée britannique Jo Cox, jeudi 16 juin, l’heure est à la tentative de compréhension d’un tel acte.
« Mort aux traitres, liberté pour le Royaume-Uni »
Thomas Mair, l’homme qui a perpétré cette barbarie a été inculpé pour homicide dans la nuit de Vendredi 17 au Samedi 18 Juin. Samedi dernier, face aux juges, cet individu à qui on prête une appartenance à l’extrême-droite a déclaré cette phrase qui sonne comme un slogan : « mort aux traitres, liberté pour le Royaume-Uni » lors de sa première comparution au tribunal. Rappelons les faits, la députée anglaise Jo Cox a été tuée en pleine rue dans sa circonscription du nord de l’Angleterre. Cette députée défendant bec et ongles le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union Européenne, a été atteinte par balles 3 fois avant d’être poignardée à plusieurs reprises. Le présumé tueur âgé de 52 ans, Thomas Mair a agit avec un sang froid déconcertant.
L’assassin appartiendrait à une mouvance d’extrême-droite
Les motivations d’un tel acte sont encore floues même si l’étau semble se resserrer sur une possible idéologie d’extrême-droite. En effet, selon certains témoins, le principal suspect aurait crié « Britain First ! (La Grande-Bretagne d’abord) » lors de la tuerie. De plus, d’après un groupe américain de défense des droits civiques (Southem Poverty Law Centre), M. Mair était « un partisan dévoué » d’un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis. Le quotidien, The Guardian a, quand à lui, affirmé vendredi que la police avait retrouvé de la littérature d’extrême-droite ainsi que des symboles nazis à son domicile.
Fervente défenseuse de la diversité, cette mère de famille a, malheureusement, été la victime d’un extrémiste. Reste à savoir si le Royaume-Uni va décider de rester dans l’Union Européenne ou pas.