Au lendemain du drame qui s’est déroulé à Orlando en Floride, une jeune américaine relate dans les réseaux sociaux une anecdote concernant l’agression verbale de deux jeunes femmes voilées dont elle a été témoin dans le métro de la ville de New-York.
Un climat de suspicion devenu pesant
Depuis l’attentat d’Orlando, les esprits sont à cran et toute personne portant sur elle quelques signes religieux que ce soit, est surveillée, épiée voire même agressée verbalement ou physiquement. En effet, lorsque le témoin du nom d’Amaira Hasan s’installa dans un wagon du métro new-yorkais qui était bondé, deux jeunes femmes portant un hijab furent prises à parti par un individu. Ce dernier les insulta de « terroristes étrangères » qui devaient « rentrer dans leur pays ».
Lorsque l’amour et la tolérance triomphent sur la haine
Face à cette virulence et à cette stigmatisation gratuite et injustifiée, toutes les personnes présentes dans le métro ont farouchement défendu les femmes voilées. Ainsi, un homme prit la parole et dit : « On est à New-York, la ville la plus cosmopolite du monde ». Un autre s’exclama : « on s’en fout de ce à quoi les gens peuvent croire, ou ressembler, ou de la sexualité qu’ils ont, ou n’importe quoi d’autre. Monsieur, il faut maintenant les laisser tranquilles ». Les réactions de soutien à ces femmes furent tellement spontanées et nombreuses qu’Amaira Hasan raconte « qu’avant même (qu’elle) ne puisse réagir ou proférer la moindre protestation, tous les voyageurs à bord de cette rame s étaient déjà mis en colère ». Suite à cet incident, le métro a dû être arrêté et l’agresseur a dû quitter la rame.
Il s’agit, donc, d’une belle histoire nous venant des Etats-Unis nous rassurant sur la capacité de tolérance et de vivre ensemble des étasuniens malgré le climat de haine émanant de politiques en lice pour les présidentielles américaines.