Cassius Clay, devenu Mohamed Ali en 1965, est mort ce jour des suites de la maladie de Parkinson à l’âge de 74 ans. Illustre boxeur, champion du monde des poids lourds à plusieurs reprises, il est connu pour ses prises de positions très marquées et assumées.
Né pour boxer
Une des anecdotes les plus marquantes de l’histoire de Mohamed Ali est ce qui l’a amené à boxer. Alors qu’il n’a que 12 ans, il se fait voler son vélo et explique à un policier qu’il souhaite se battre contre celui qui l’a volé. Le policier lui répond qu’il ferait mieux d’apprendre à boxer. C’est ce qu’il fit dès le lendemain et quelques semaines plus tard il remporta son premier combat, le premier d’une longue série. Son ascension sportive est ensuite fulgurante, il devient champion olympique à 18 ans et ne laisse personne indiférrent de part sa façon unique de boxer et une arrogance sans limite vis-à-vis de ses adversaires.
Une notoriété convoitée
Rapidement, le succès généré par ses victoires attire beaucoup de personnes autour de celui qui est encore Cassius Clay. Il devient en 1964 Cassius X, le X faisant référence à son nom d’esclave qu’il rejette, cette prise de position est motivée par son engagement auprès de Nation of Islam qui lui attribue par la suite le nom de Mohamed Ali. Quelques années plus tard, sentant que Nation of Islam se sert principalement de sa notoriété, il décide de quitter le mouvement et de suivre son propre chemin spirituel.
Des prises de position très forte
Les années passent et la carrière de Mohamed Ali continue son irrésistible ascension. En 1966, il refuse de servir l’armée américaine prétextant qu’il n’a rien contre le Vietnam et que les Viêt-cong ne l’ont pas traité de « nègre ». Dans la foulée, il est condamné à une amende de 10 000 dollars et 5 ans de prison, il perd également sa licence de boxe. Grâce à son appel, il n’ira pas en prison mais aura d’importants problèmes financiers. Cette histoire fera de lui un champion avec une popularité hors normes. Après avoir récupéré sa licence de boxe, 10 années de succès feront de lui, au regard de nombreux observateurs, un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, boxeur de l’histoire. A la fin de sa carrière, il sera sollicité par le gouvernement américain pour des missions de représentations à l’étranger et de négociation de libération de prisonniers comme au Liban en 1985 et en Irak en 1990. Atteint de la maladie de Parkinson, ses fonctions motrices ont progressivement décliné et il est mort ce samedi 4 juin 2016 suite à des difficultés respiratoires.
Qu’Allah accepte son repentir et lui accorde une place au paradis inchaAllah.
La mort ne prévient pas et peut saisir n’importe lequel d’entre nous sur cette terre. Jeune, vieux, célèbre, anonyme, nul n’est à l’abri et il est de notre devoir de nous préparer au mieux pour ce jour, de charger notre sac de bonnes actions, d’adorations et de bons comportements afin d’espérer une place au paradis inchaAllah.