Jusqu’à présent, Karim Benzema n’avait pas dit un mot sur sa non-sélection en équipe de France. C’est finalement dans le quotidien « Marca » qu’il est sorti de son silence, estimant que Didier Deschamps avait cédé aux chants des sirènes racistes d’une partie de la France.
Des propos qualifiés de « vengeance »
Les réactions ont fusé de toutes parts. Sans surprise, la classe politique française a pris la parole sur le sujet. Thierry Braillard, secrétaire d’Etat chargé des Sports, a indiqué que cela était un débat stérile et surtout que cette sortie du joueur madrilène était inacceptable. Jean-Pierre Raffarin a parlé d’immaturité. Au sein du Front National, les critiques ne se sont pas faites attendre non plus, criant à l’incitation au communautarisme et à un crachat sur la France. L’interview de Karim Benzema a donc réveillé les politiques… Pourtant le passage suivant de sa déclaration dans la presse : « Dès le moment où je serai sélectionnable, s’ils me veulent, pour moi c’est sans problème. J’aime le football et jouer avec ma sélection« , est passé inaperçu. N’est-ce pas là une preuve d’amour envers l’équipe de France ? Cependant, on peut aussi se demander pourquoi parler d’une partie raciste de la France quand Didier Deschamps a sélectionné Adil Rami. Par ailleurs, il faut rappeler que l’affaire de la sextape avec Mathieu Valbuena colle à la peau de l’attaquant du Real Madrid. Et cela pour bien longtemps…
Eric Cantona, Jamel Debbouze avaient précédemment donné leurs avis sur le cas Benzema avant même qu’il ne parle dans la presse espagnole. Papa Diouf y a également mis son grain de sel. Quelle bonne ambiance pour les Bleus !