Le Premier Ministre israélien a voulu marquer son territoire au barbelé pendant qu’au même moment, la communauté internationale est réunie à Genève pour négocier une paix en Syrie. Cette déclaration n’intervient pas au hasard, le Golan est un territoire syrien annexé par Israël depuis 1981, Netanyahu ne souhaite donc pas que les futurs accords amputent cette région à l’état hébreux…
Un conseil des ministres sur le plateau du Golan, jamais vu depuis 1967…
Ce « pavé dans la marre » n’est pas anodin, le Premier Ministre a souhaité réaffirmé l’importance du Golan pour Israël malgré l’annexion au détriment des syriens, Netanyahu compte bien préserver la région et d’ailleurs il en a exposé ses raisons: « Le temps est venu que la communauté internationale comprenne la réalité et surtout deux éléments de base : d’abord, quoiqu’il arrive la frontière ne va pas bouger et deuxièmement, il est grand temps après 50 ans que le monde reconnaisse finalement que le Golan restera de manière permanente sous souveraineté israélienne », a-t-il déclaré. Au-delà de cette annonce, le plus surprenant est ce conseil des ministres animé sur le plateau du Golan, une telle réunion n’avait pas eu lieu depuis 1967 soit depuis la conquête de la région, cette décision symbolique vient prouver qu’Israël veut définitivement s’accaparer le territoire et qu’il est donc hors de question que le pays soit exclu des négociations suisses.
Dernièrement la situation du Golan avait été évoqué avec John Kerry lors d’un entretien téléphonique, il semblerait que le sujet soit même débattu dans un mois lors de la future rencontre entre Vladimir Poutine et le secrétaire d’Etat américain.