Lundi, lors d’une interview, Donald Trump a affirmé son désir de faire reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël au lieu de Tel-Aviv. Le milliardaire américain, en lice pour les primaires républicaines, cumule les innombrables déclarations chocs. Pour celle-ci, il semblerait qu’elle ait un but…
Trump clairement pro-Israël
Il a peut-être un souci avec les arabes ou bien avec les musulmans, si il savait au moins les dissocier, on y verrait plus clair ! Face à CNN, le richissime homme d’affaire n’y est pas allé par quatre chemins, il a en effet annoncé son envie de délocaliser la chancellerie de Tel-Aviv pour Jérusalem, puis de reconnaître cette dernière comme capitale de l’état hébreux. Le scandale ne s’arrête pas là, Donald Trump a ensuite clairement montré vers quel camp se s’orientait sa préférence: « Personne n’est plus pro-Israël que moi. Nous devons protéger Israël. » Même si son élection représenterait une catastrophe évidente pour la communauté musulmane du monde entier, il a tout de même avoué qu’il serait « pour un accord entre Israéliens et Palestiniens » , c’est à dire une solution à deux états. Vu son résidu de connaissance liée à l’actualités internationale, Donald Trump manie tout simplement l’art de la démagogie, il se réfugie derrière une certaine opinion publique pro-républicaine sans réellement prendre connaissance de la complexité du dossier.
Une communication calculée
Comme évoqué précédemment, le magnat de l’immobilier n’a pas sa langue dans sa poche, et ce n’est plus un secret pour personne, il semblerait toutefois qu’il ait ouvertement pris parti pour une raison bien précise. Peu après l’interview, le favori du camp républicain devait s’exprimer devant le groupe de pression juif américain pro-Israël, AIPAC. Ce groupe, réputé proche de la droite israélienne, souhaiterait une annulation des récents accords avec l’Iran et désirerait étendre les colonies israéliennes en Palestine, il serait l’un des lobby les plus puissants des Etats-Unis. Bien sûr le coup de Donald Trump était calculé, il s’est manifestement positionné en faveur d’Israël dans le but d’attirer la sympathie de ce puissant groupe, qui lui permettrait finalement d’accéder plus facilement à la Maison-Blanche. Pour un second mandat, le Président Bush s’était positionné contre la politique d’Israël il y a presque 30 ans, certains observateurs en ont conclu que sa défaite était peut-être liée à cette opposition, Donald Trump sait donc de quel côté se ranger.