Hier Ahmed Al-Zind, le ministre de la Justice égyptienne, a été démis de ses fonctions pour avoir manqué de respect au Prophète (Paix et Bénédictions soient sur Lui). Lors d’un entretien télévisé avec la chaîne Sada Al-Balad, le journaliste a demandé au ministre s’il était prêt à faire emprisonner les suspects l’accusant de corruption, Ahmed Al-Zind a répondu:
« Oui, fussent-ils le Prophète Paix et Bénédictions soit sur Lui… »
Conscient de son erreur, il a tout de même essayé de se reprendre en ajoutant: « Je demande pardon à Allah… » Le Seigneur pardonne à qui Il veut, le Premier Ministre lui, a décidé de limoger le désormais ex-ministre de la Justice.
Al Azhar s’en mêle…
Selon sept journalistes, Ahmed Al-Zind et sa famille seraient soupçonnés de corruption, très agacé par ces rumeurs persistantes, il a donc provoqué un véritable tollé en perdant son sang-froid face à la télévision. En plus de l’indignation populaire, la grande et prestigieuse université d’Al-Azhar n’a pas tardé à réagir elle-aussi. Sans nommer explicitement le ministre, elle a émis un avertissement et a exigé de « respecter le nom du Prophète (Paix et Bénédictions soient sur Lui) dans les discours publics et dans les médias, et d’éviter toute insulte à son égard, même non intentionnelle. » L’ancien ministre de la Justice n’en est pas à sa première frasque, habitué aux polémiques, le 28 janvier dernier il avait appelé au meurtre de milliers d’opposants: « Je ne serais pas satisfait tant que 10.000 Frères Musulmans ne seraient pas tués ».
Erreur de trop, le chef du gouvernement n’a pas accordé sa clémence à l’ancien représentant de la justice, pourtant diplômé… d’Al-Azhar.
https://www.youtube.com/watch?v=HuA8SUjcwLQ&app=desktop
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Que la paix et la benediction soient sur ce ministre