Depuis janvier, un gang composé de plusieurs individus sévissait dans les camps de réfugiés pour s’adonner à de violentes agressions. D’après le Figaro, la police judiciaire de Lille les aurait arrêtés découvrant qu’ils se faisaient passer pour les forces de l’ordre.
Des agressions en série
Les agresseurs présumés – dissimulés dans un véhicule – guettaient leurs proies à l’entrée du tunnel sous la Manche. Déguisés et munis du parfait attirail de gang – talkies-walkies, barres de fer, matraques télescopiques et bombes lacrymogènes – ils en profitaient pour isoler quelques réfugiés avant de les agresser violement.
Dans la nuit du 20 au 21 janvier trois hommes syriens et un mineur âgé de 13 ans seulement ont été violement agressés et dépouillés de leurs maigres économies.
Mercredi 9 mars, cinq personnes ont été interpellées pour des faits similaires et doivent répondre d’au moins une dizaine d’agressions. Ils avoueront avoir commis sept agressions et confieront, lors leurs garde à vue, faire partie d’un « collectif local opposé aux migrants de Calais ». Ce vendredi-même, ils devraient être entendus par un juge d’instruction de Boulogne-sur-Mer en charge du dossier.
Un gang connu des services de police
Le 11 février dernier, cinq hommes âgés de 18 à 48 ans ont été arrêtés, non loin de Dunkerque, suite à un flagrant délit. Ils venaient de s’en prendre à plusieurs personnes dans un camp de réfugiés. Lors de leurs interpellations, les policiers ont découvert un arsenal bien chargé. Malgré les faits accablants, ils seront relâchés quinze jours plus tard.
Depuis janvier, un collectif d’agresseurs opère dans des camps de réfugiés pour agresser des réfugiés. Malgré des cas de flagrants délits, certains seront relâchés en toute impunité. Faudrait-il attendre la mort d’une victime pour que des peines lourdes soient prononcées ?