Bombardements russes, rebelles, Turquie, Etat islamique… Ce sont autant de sujets que Bachar al-Assad a évoqués dans une interview accordée dernièrement au journal El País, au sein de sa résidence à Damas. Une entrevue qui a eu lieu quelques jours avant que le cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et la Russie ne soit accepté par la présidence syrienne.
Le gouvernement au secours du peuple…
Des convois d’aide humanitaire ont très récemment été autorisés à se rendre dans différentes zones du pays. Cependant, le président syrien a indiqué cela n’était pas une nouveauté. Les associations humanitaires n’auraient pas été interdites d’agir sur le terrain depuis le début du conflit. « Nous n’avons jamais privé des zones d’une assistance même Raqqa aux mains de l’Etat islamique et auparavant sous le contrôle du Front Al-Nusra. Nous leur envoyons même des vaccins pour les enfants » , d’après ses dires.
Reprendre le contrôle d’Alep
L’armée gagnerait progressivement des points stratégiques dans la ville défigurée d’Alep. Mais pour y arriver ce sont aussi les axes de circulation avec la Turquie qui sont rendus inutilisables ou sous contrôle militaire. Cela rend donc difficile quelconque échappatoire pour les habitants de la ville. « Les supports russe et iranien jouent un rôle essentiel face aux 80 pays soutenant les terroristes de différentes manières. Ils leur apportent un soutien financier, logistique, politique sans parler des armes et des combattants recrutés » , a ajouté Bachar al-Assad. Turquie, Qatar, Etats-Unis sont certains de ces états.
Par ailleurs, pour Bachar al-Assad, il n’y a aucun doute, la traque des combattants de l’Etat islamique est son objectif et ce jusqu’au coeur de Raqqa. Il réfute toutes les accusations de tortures sur des prisonniers ainsi que l’implication russe dans les derniers bombardements d’hôpitaux. Quant à toutes ces victimes du conflit, elles sont pour lui les conséquences de la guerre… Tout simplement !