Une action citoyenne à faire taire
Ainsi c’est le boycott d’Israël et tous les appels à rejoindre le mouvement BDS qui sont pointés du doigt. Des initiatives qui s’expriment le plus souvent à travers des rassemblements ou autres actions dans les grandes surfaces en région parisienne. Il a été mentionné qu’elles étaient contraires à la loi et qu’elles ne servaient pas la paix entre Palestiniens et Israéliens. Pour rappel, la circulaire Alliot-Marie de 2010 demande aux parquets de poursuivre les individus incitant à des actions de boycott des produits israéliens. Face au vote, les partisans du BDS ont réagi, indiquant que c’est une action citoyenne légitime que la Mairie de Paris souhaite étouffer, au profit d’un Etat israélien violant le droit international.
Au regard de l’inaction de la communauté internationale face à la colonisation grandissante et au non-respect des droits des Palestiniens, le BDS est l’outil non-violent. Ses acteurs ont fait savoir qu’ils ne comptaient pas cesser le mouvement.