La chaîne de télévision Public Sénat a diffusé lors d’un reportage les images du centre de réinsertion Muhammad Bin Nayaf situé dans la banlieue de Riyad en Arabie Saoudite.
Un centre pas comme les autres !
Une délégation de sénateurs français et Nathalie Goulet, présidente du groupe amitié France-Pays du Golfe, se sont rendus dans ce qu’ils nomment le « premier centre de déradicalisation du monde ». Créé en 2005, ce centre propose un « programme de réhabilitation » pour anciens terroristes dans lequel sont préconisés le sport, la peinture, la religion ou encore la famille. A sa création en 2005, c’était d’abord un « Centre de conseils et de soins » où étaient reçus d’anciens djihadistes appartenant à Al-Qaida. Désormais, il accueille d’anciens détenus de la prison militaire de Guantanamo. Pour les bénéficiaires, la condition sine qua none pour l’intégration d’un tel centre est de ne pas avoir participé directement à des attentats.
Selon les autorités saoudiennes, le centre aurait depuis son ouverture accueilli pas moins de 3 000 personnes dont 121 ex-détenus de Guantanamo et, toujours d’après les autorités, le taux de réinsertion s’élèverait à 85%.
Une demi solution
Il semblerait que proposer un environnement serein pour optimiser la réhabilitation fasse parti des préconisations les plus essentielles, si bien que le centre s’apparente plus à un Center Park qu’à un centre de réinsertion. Toutefois, même si Riyad ne lésine pas sur les moyens pour la réinsertion de ses détenus, l’effet escompté n’en est pas pour autant garanti. Car comment pourrait-on endiguer un fléau si on ne s’attaque pas à sa source ? Réhabiliter d’anciens terroristes c’est une chose mais enrayer le processus de l’endoctrinement doit pourtant être la priorité.
1 commentaire
J’espère qu’ils recruteront bush, obama, sarkozy, hollande, bachar et son pere, kabila, netanyahu, erdogan et la liste est longue!!!