D’après Europol, la disparition d’enfants réfugiés profiterait à des trafiquants associés à la traite des hommes. Le chef de la police européenne a annoncé que 10 000 mineurs ont disparu à travers toute l’Union Européenne.
De sombres déclarations
Brian Donald, chef d’Etat-major d’Europol fait état d’un fait assez controversé. Ces 10 000 enfants réfugiés ont d’abord été enregistrés officiellement par les autorités avant de littéralement disparaître. En Italie, 5 000 disparitions ont été enregistrés et 1 000 autres en Suède.
Il n’est pas excessif de dire que nous avons plus de 10 000 enfants disparus. Bien sûr, ils n’ont pas tous été exploités par des réseaux criminels : certains d’entre eux ont pu être transférés à leurs familles. Nous ne savons tout simplement pas où ils sont.
Une traite organisée hors UE
D’après les informations recueillies auprès de l’Etat-major, il existerait une large organisation criminelle pan-européenne qui ciblerait directement les réfugiés. Pire encore, parmi certains passeurs se trouveraient ceux qui opèrent aussi pour le trafic d’êtres humains.
Save The Children, l’ONG britannique a dévoilé qu’ en 2015, 270 000 enfants sont entrés sur le territoire européen et parmi eux, 26 000 y sont entrés sans être accompagnés. Après le référencement, l’ONG a également révélé qu’elle avait enregistré des cas d’abus sexuels, de violences et d’extorsions sur des enfants réfugiés.
Inquiète, la présidente de l’organisme ne cache pas sa peur de voir encore d’autres enfants devenir des victimes d’un trafic qu’on peine à nommer.
Abandonnés, les enfants solitaires sont extrêmement vulnérables pendant leur voyage.
Ils sont effectivement les plus vulnérables et ces enfants abandonnés – sans famille sur un territoire méconnu – restent à la merci de ces organisations criminelles sans foi ni loi.