Décidément, l’Etat colon est bien décidé à prouver chaque jour les atrocités dont il est capable. Les derniers rapports publiés ont rapporté que des enfants palestiniens sont torturés en étant enfermés dans des cages à l’extérieur, en plein froid, subissant des violences sexuelles, morales et physiques.
La torture, une pratique courante en Palestine occupée
Le Comité israélien contre la torture a révélé l’horreur. Des enfants palestiniens torturés puis encagés à l’extérieur, en plein froid, ont été découverts par le comité. Ainsi, les avocats du Public Defender’s Office (AOP) se sont rendus sur place afin de rencontrer les jeunes détenus. C’est lors de cette visite que les circonstances inimaginables dans lesquelles sont torturés les enfants ont été confirmées et officialisées. Le bureau du Public Defender’s Office a décrit le scandale :
« Lors de notre visite à Ramla, qui s’est tenue au cours d’une violente tempête qui a frappé l’Etat, les avocats ont rencontré des détenus qui ont témoigné qu’au milieu de la nuit des dizaines de détenus ont été transférés dans les cages de fer à l’extérieur […] Il s’avère que cette procédure, en vertu de laquelle les prisonniers étaient placés à l’extérieur dans des cages, a duré plusieurs mois et a été confirmée par d’autres fonctionnaires. »
Un rapport alarmant
Les avocats du Public Defender’s Office ont par la suite publié un rapport pour le moins effrayant. Ils y décrivent les abominations de la torture :
« La torture est un moyen d’attaquer les modes de fonctionnement psychologique et social fondamentaux d’un individu [tel que décrit dans le Protocole d’Istanbul]. En outre, la torture peut avoir un impact sur un enfant directement ou indirectement, soit en le torturant lui-même, soit en le rendant témoin de la torture et de la violence sur des parents ou d’autres membres de la famille proche […] La majorité des enfants palestiniens détenus sont accusés de jets de pierres et 74% rapportent à cette occasion avoir expérimenté la violence physique lors de l’arrestation, le transfert ou l’interrogatoire. »
En novembre 2015, l’ONG Palestinian Prisoners Club (PPC) avait publié un rapport révélant « qu’au moins 600 enfants palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem dans la première moitié de 2015 et que près de 40% ont été victimes d’abus sexuels. »
Où sont donc passés ces défenseurs des droits de l’Homme qui clament à longueur de journée l’égalité et la sécurité des peuples, lorsque celles-ci sont sérieusement mises en cause. Ne sont-ils bons qu’à se serrer la main hypocritement et à défiler pour une cause, dont ils sont pourtant les premiers ennemis ?