Selon les informations de l’AFP, Agence France Presse, samedi 9 janvier, les forces russes ont mené une offensive dans un raid visant un bâtiment qui servait de prison pour Al-Qaeda dans le nord-ouest de la Syrie.
Les dommages collatéraux
D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme, dans la province d’Idlib, 39 personnes auraient péri dans une attaque de l’aviation russe contre un immeuble que le Front Al-Nusra, branche d’Al-Qaeda, utilisait à la fois comme prison et tribunal. Néanmoins parmi les victimes se trouve bon nombre de prisonniers qui seraient toujours d’après l’OSDH, des rebelles luttant eux-mêmes contre le Front Al-Nusra. S’ajoutent à cette liste, des civils comme le souligne l’ONG.
La majorité des victimes sont des prisonniers mais il y a aussi des gardiens et cinq civils, dont un enfant, car le centre de détention se trouve près d’un marché populaire
Les bombardements qu’ils soient russes, français, américains ou autres, n’ont en réalité que l’effet du bruit de l’impact et rien d’autre. Ce leurre de l’opinion publique, à travers des bombardements menés à l’aveuglette, n’est plus à prouver. Le sort du peuple syrien n’est pas une priorité dans l’absolu, au vu de ces nombreux décès dont les victimes sont en grande majorité des civils.
Cette guerre entre ciel et terre est en réalité un jeu de cache-cache macabre dont les dommages collatéraux – en plus d’être conséquents – sont des hommes, des femmes et des enfants innocents. La coalition qui annonce officiellement s’engager dans une lutte contre le terrorisme, s’y engage avec une lâcheté indécente. Des milliards d’euros déboursés dans l’armement et aucun homme au sol pour jouer au soldat et arpenter les véritables zones minées. Comme il est plus facile d’actionner un bouton pour faire voler en éclats des vies et se rassurer en colportant via des communiqués officiels que la cible a été touchée. Mais de quelle cible s’agit-il, en réalité ?