Calais, ville au nord de la France est désormais célèbre pour le surnom qu’on lui donne aujourd’hui. La jungle, là où sont entassés des milliers de réfugiés a donné naissance, non loin de chez elle, à sa petite sœur comme la nommé une journaliste russe. Cette seconde jungle est en réalité une honte. Une honte pour un pays qui se dit des droits de l’hommes.
Révélations
Les journalistes de RT – une chaîne de télévision russe d’information en continue – se sont rendus dans la ville de Grande- Synthe, là où se trouve cette seconde jungle. Dans ce camp, Anastassia Tchourkina, correspondante de RT, révèle que les conditions dans lesquelles vivent les réfugiés sont parfois pire qu’à Calais. Alors que les médias français relayent que très peu ces informations, RT révèle que les autorités françaises chercheraient même à maintenir l’état déplorable du camps. D’après leurs informations, les autorités françaises ont fait le choix de ne pas intervenir pour améliorer ces conditions car cela pourrait entrainer la venue d’autres refugiés. Les restrictions sont de nature drastiques, aucune tente supplémentaire ne peut être montée et aucune couverture ne peut leur être remis. Toutefois, elles auraient fait la promesse de remplacer les tentes par d’autres plus chaudes.
La France chercherait-elle à dissuader d’autres réfugiés à venir chercher protection, en usant de manquements à ses obligations ? La France serait-elle devenue aussi vicieuse ? Ces questions méritent d’être soulevées, car il en va de la dignité des ces hommes et de ces femmes qui cherchent refuge.
