Le 26 septembre 2009 et le 22 mai 2010, des membres du groupe BDS (Boycott Désinvestissement Sanction) avaient organisé une manifestation dans un magasin Carrefour à Illzach, afin de protester contre la politique sanglante et inhumaine de l’Etat colon. 5 ans plus tard, ces mêmes membres sont condamnés par la « justice » française.
Le soutien d’un Etat hypocrite à un Etat criminel…
Distribuer des tracts appelant au boycott des produits israéliens en faisant passer comme message : « Acheter les produits importés d’Israël, c’est légitimer les crimes à Gaza, c’est approuver la politique menée par le gouvernement israélien » et porter des T-shirt sur lesquels était inscrit le slogan : « Palestine vivra, boycott Israël » ne devait pas être du goût de l’Etat français… ni même de l’Etat colon. Et pour cause. Après avoir été jugés et relaxés par la Cour de cassation en 2011 en ayant simplement été reconnus « coupables de provocation à la discrimination nationale », les membres du groupe BDS sont aujourd’hui condamnés à 28 000 euros de dommages et intérêts et à 1 000 euros d’amende chacun, par cette même Cour.
En 2011, leur jugement avait été basé sur un article de loi de 1881 qui « condamne toute discrimination à l’encontre de personnes ou groupe de personnes » et donc non d’un Etat. De plus, aucune plainte n’avait été faite de la part de l’enseigne et aucun incident n’avait été constaté. Mais aujourd’hui, le boycott anti-Israël étant devenu illégal en France, ce jugement se veut être juste et justifié.
Un soutien -presque- exagéré !
Face à cette annonce, certaines personnalités ont démontré leur désapprobation vis-à-vis de cette décision. Comme le journaliste américain, Glenn Greenwald, qui a déclaré sur son site : « France, autoproclamé pays de la liberté, qui fait de vous un criminel pour être allé dans un supermarché vêtu d’un tee-shirt appelant à boycotter d’Israël. » Ou encore Patricia Vendramin, co-auteure d’un livre d’analyse sur les pratiques du boycott, qui a dénoncé qu’en France « tous les appels au boycott ne sont pas traités de la même manière » affirmant que :
« Les appels au boycott contre l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid, contre la Birmanie du temps de la junte ou même le Mexique au moment de l’affaire Florence Cassez n’ont jamais fait l’objet de poursuites. »
Aujourd’hui, la France renforce son soutien à Israël et s’enfonce de jour en jour dans le sable mouvant du sionisme jusqu’à en être devenu le premier Etat « démocrate » à interdire le boycott, droit légitime du peuple. Et pendant ce temps, l’Etat colon, lui, continue ses crimes en toute impunité et les actes de répression et de torture se multiplient de jour en jour, sous le silence complice du monde.
1 commentaire
Rien d’étonnant à cela, la france, en petit f est devenue un support inconditionnel du sionisme criminel, faisant l’amalgame entre l’anti-sionisme et ses crimes et l’anti sémitisme, devenu un fond de commerce de tout les occupants et les colonialistes qui se disent de religion juive.
La France, en grande F, cette fois ci a disparu des écrans aujourd’hui, celle de l’héritage de 89, celle des droits des opprimés, des droits de l’homme, l’inspiratrice de la déclaration universelle, celle Rousseau, Voltaire, Diderot, d’Appolinaire et autre Zola et Jaures.
Cette France là n’a plus cours aujourd’hui, elle a été définitivement enterrée par l’alignement sans conditions ou plutôt par sa rédition sans conditions au sionisme et ses dirigeants criminels contre l’humanité.
Rien d’étonnant donc à ce que des militants des droits humains, soient condamnés par une justice d’un pays qui a détruit son arsenal juridiques, défendant les droits de l’Homme et la liberté d’expression, par la mise en place d’un système dictatorial sous couvert de la « loi » pour éliminer tous ceux qui oseraient aujourd’hui s’opposer au système sioniste qui a réussi à mettre sous sa coupe, des dirigeants faibles et sans envergure. Militants de tous les pays unissez vous, et indignez-vous. Soulevez-vous contre ces systèmes devenus aujourd’hui criminels et anti-humanitaires.