D’après le 360 Maroc, Loubna Abidar, actrice du film controversé Much Loved, a tenu à s’excuser pour avoir posé un ultimatum aux autorités compétentes les menaçant de demander l’asile politique.
La menace de l’asile politique
L’actrice qui s’était fait discrète, allant jusqu’à porter une burqa pour passer inaperçue, est de nouveau sous les feux des projecteurs. Le 5 novembre dernier à Casablanca, suite à l’agression dont elle a été victime, elle dénonçait sur les réseaux sociaux l’indifférence des autorités marocaines.
J’ai été victime d’une agression à Casablanca. Aucun commissariat ni hôpital n’a voulu m’accepter. Je me suis rendue à la Wilaya de Casablanca. Tout le monde se moquait de moi et disait: ‘Tu es enfin venue, Abidar! » Tout cela parce que j’ai fait un film que vous n’avez pas regardé. Vous avez regardé ce qu’ils ont voulu vous montrer », témoigne l’actrice dans une vidéo publiée sur Facebook
C’est lors d’une interview accordée à Aljarida24 que l’actrice précise son intention de dénoncer les autorités marocaine. Pour ce faire, elle donne un ultimatum aux responsables politiques en les menaçant de demander l’asile politique si elle n’est pas reçue par une personnalité « haut placée » dans les 48 heures.
En tant qu’actrice internationale, je mérite d’être sous protection policière (…) Si on ne veut pas de moi au Maroc, il y a d’autres pays qui voudraient bien m’accueillir.
Mea culpa
Alors qu’on ignore toujours les raisons de cette agression, et surtout si le motif de cette dernière puisse avoir un quelconque rapport avec son rôle tenu dans Much Loved, l’actrice semble revenir sur ses mots.
Je m’excuse d’avoir demandé l’asile politique. J’étais dans un état hystérique. J’ai senti du mépris et j’ai réagi à chaud […] Je remercie tous ceux qui ont pris de mes nouvelles. Je vais mieux, Dieu merci.
Loubna Abidar semble bien seule et doit porter le poids d’un film lourd de sens à tout point de vue si bien qu’elle en paie le prix fort aujourd’hui. Des médecins se sont refusés à lui prodiguer les soins les plus élémentaires. Dénoncer un film qui ne répond pas aux valeurs islamiques est un fait, mais ne donne pas le droit d’en oublier l’éthique enseignée ou la miséricorde.
Rapporté par Aboû Dawoud et Tirmidhy et authentifié par Albany.