Après 18 mois de quasi-silence, la section locale, financée directement par le siège du PS, va placarder trois affiches sur le bilan de Cyril Nauth, maire FN de Mantes-la-Ville.
« Mais ça, c’était avant ! »
Trois affiches, empruntant le fameux slogan du lunetier Krys : « Mai ça, c’était avant ! », seront placardées sur les murs de la ville à partir du 10 novembre par le Parti socialiste de Mantes-la-Ville. Cette action a un objectif clair : exposer quelques-uns des « dégâts » commis par le Front national au pouvoir. Selon le parti de gauche, ces affiches sont faites pour parler aux Mantevillois :
Vos enfants aimaient fréquenter le cours de dessin municipal ? « Mais ça, c’était avant ! Depuis la rentrée, Cyril Nauth a décidé de supprimer 75% des cours de l’école municipale des arts. »
La deuxième affiche :
Vos ados bénéficiaient des jobs d’été ? « Mais ça, c’était avant ! Depuis 2 ans, les jobs d’été pour nos jeunes ont été sacrifiés. »
Pour la troisième affiche, le PS déplore que les activités périscolaires sont réservées à seulement « 16% » des écoliers, alors que ce service était proposé à tous les enfants gratuitement 2 ans plus tôt.
La perte de 1 000 emplois
Le PS accuse le maire FN, dans un dépliant qui sera diffusé le même jour que les affiches, d’avoir précipité la perte de « 1 000 emplois » que promettait le projet, abandonné, de centre commercial à l’ancienne halle Sulzer. « Le maire n’a jamais cherché à rencontrer l’investisseur, il nous l’a dit au conseil municipal », selon l’ancienne maire, Monique Brochot.
Cette campagne sera la première manifestation récente d’une section qui, selon les militants, a vécu l’enfer après la défaite des municipales. La reconquête de la commune est en marche, veulent croire les socialistes : « Reprendre la ville ne se prépare pas la veille des élections. Le FN ne fera qu’un mandat à Mantes-la-Ville.