Ce dimanche 6 septembre, le maire de Bordeaux Alain Juppé s’est exprimé favorablement pour que la France bombarde la Syrie via des frappes aériennes afin de contrer Daech. Il a néanmoins refusé toute intervention au sol, prétextant que ce n’est pas le rôle de la France.
Une efficacité limitée
Lors de son intervention de ce jour, M. Juppé a mis en avant plusieurs choses :
Aujourd’hui, devant la menace que constitue Daech, il faut étendre ces frappes aériennes. J’ajoute simplement que leur efficacité est limitée, on le voit bien aujourd’hui en Irak: cela a permis tout juste de stabiliser la situation et pas réellement de faire reculer Daech.
La grande question qui est derrière est de savoir s’il faut accompagner ces frappes aériennes par un déploiement au sol, et là j’y suis tout-à-fait défavorable. C’est aux pays de la région de faire le job !
Au-delà des déclarations d’Alain Juppé, le journal « Le Monde » croit savoir que le président de la République pourrait faire une déclaration officielle ce lundi pour l’intervention de la France en Syrie. Ces interventions pourraient prendre la forme de frappes aériennes ou de vols de reconnaissance.
En lisant entre les lignes des déclarations de M. Juppé on peut comprendre qu’il est favorable pour lancer quelques bombes à distance sans aucune garantie de réussiste mais qu’il ne veut surtout pas prendre le risque en allant sur le terrain. Et pendant ce temps, des milliers de civils meurent et cherchent désespérément l’asile en Europe.