Vendredi 14 août, nous vous partagions une photo prise par la conseillère régionale du Vaucluse Fabienne Haloui, jeudi 13 août, à l’entrée d’un bar alsacien. Le gérant du café en question prévient à travers une affiche ne pas vendre certaines boissons en soutien au peuple palestinien.
Victime de nombreuses critiques
Fabienne Haloui a fermement soutenu cette courageuse initiative sur son compte personnel, comme le rapporte le journal l’Humanité :
« Les produits suivants ne sont plus vendus dans cet établissement à cause du soutien de leur fabricant à l’État terroriste d’Israël, compte tenu des atrocités commises envers la population palestinienne »
Un soutien pas du goût de tous puisque deux jours après sa publication, samedi 15 août, elle essuyait déjà les critiques et insultes virulentes d’internautes sionistes : « Tous ceux qui boycottent Israël sont des chômeurs ou des assistés, donc des minables ! ». De multiples attaques auxquelles Fabienne riposte :
« Être insultée d’antisémite est à la fois extrêmement blessant du fait de mon parcours personnel et en même temps une forme de chantage insupportable » et rappelle que le boycott « peut être une arme pacifique de nature à mobiliser l’opinion publique et à mettre en difficulté le gouvernement israélien dans son refus de se soumettre aux décisions de l’ONU ».
Elle évoque également le « droit de critiquer la politique de l’État d’Israël, de condamner un État qui ne respecte pas le droit international » et compte porter plainte contre cette outrage. Nombreux sont les défenseurs de la dignité des Palestiniens à en faire les frais, des militants sionistes qui trouvent du courage seulement derrière un écran.