Un an après le lancement de l’opération « Bordure protectrice » par l’armée israélienne, la population palestinienne supporte un marasme économique dont il est difficile de trouver un équivalent.
Un an a passé…
Un an a passé depuis le lancement de l’opération « Bordure protectrice » par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Cette troisième guerre en six ans a coûté la vie à près de 2 100 Palestiniens. Elle a enfoncé la population – 1,8 million de personnes serrées sur 362 km2 – dans un état de marasme économique et de désespoir dont il est difficile de trouver un équivalent.
Cette guerre a aussi minimisé les capacités militaires du Hamas qui contrôle ce territoire depuis 2007, et a permis la destruction d’une trentaine de ses tunnels d’assaut creusés vers Israël.
Un marasme économique grandissant
D’après la Banque mondiale, les Palestiniens détiennent le sombre record du plus fort taux de chômage de la planète, à 40%. Tandis que les jeunes sont frappés à plus de 60% par ce fléau. Selon un sondage publié fin juin, un habitant sur deux souhaite émigrer, un chiffre sans précédent. En ce qui concerne la reconstruction, celle-ci a à peine débuté. Comme dans le quartier de Chejaiya et ceux les plus durement touchés par les raids et tirs d’artillerie israéliens.
Seulement un tiers de l’argent promis pas les donateurs internationaux lors de la conférence du Caire, à l’automne 2014, est arrivé à point pour l’instant. Les Israéliens ont permis l’entrée de matériaux de construction, par le poste d’Erez. Mais les habitants n’ont souvent pas les moyens d’acheter le nécessaire pour reconstruire leurs habitations détruites.