La « flottille de la Liberté » a fait son départ de Crète et a entamé son voyage il y a deux jours à destination de Gaza.
En route pour briser le blocus
La flottille de la Liberté, composée d’environ cinq bateaux transportant plusieurs panneaux solaires et des médicaments, est partie vendredi à destination de Gaza. Les 50 à 70 personnes à bord, dont de nombreuses ONG palestiniennes, un député israélien et l’ancien président de la Tunisie, Moncef el Marzouki, espèrent briser le blocus autour de Gaza qui dure depuis déjà 9 ans.
Alors que les militants à bord ont décidé de ne transporter aucune arme et ont promis de « ne pas résister à un éventuel assaut de l’armée israélienne », Israël semble bien décidé à ne pas leur faciliter la tâche. L’État colon insiste, il ne laissera en aucun cas rentrer la flottille à Gaza. Et pour cause, un des bateaux de cette dernière a déjà été victime de sabotage il y a deux jours de cela.
Par ailleurs, de nombreux activistes et journalistes qui se sont rendus sur place afin de couvrir l’arrivée de la flottille ont été refoulés en Israël dès leur descente de l’avion.
Mise à jour
Aux dernières nouvelles, le navire suédois « Marianne » a été intercepté par la marine israélienne dans la nuit de dimanche à lundi :
« Après avoir épuisé toutes les voies diplomatiques, le gouvernement israélien a ordonné la marine israélienne de rediriger le navire afin de prévenir la violation du blocus naval », a déclaré Tsahal dans un communiqué.
