Hier, la Palestine et le Vatican ont signé leur premier traité concernant les droits et les activités de l’Eglise catholique se trouvant sur les territoires palestiniens.
Un premier traité « historique »
Le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki et Paul Richard Gallagher, le secrétaire du Vatican pour les relations avec les États, se sont réunis vendredi 26 juin au palais pontifical afin de signé un traité « historique » entre la Palestine et le Vatican concernant l’Eglise catholique. Riyad Al-Maliki a déclaré :
« Cet accord contient des clauses sans précédent qui portent sur le statut spécial de la Palestine comme lieu de naissance du christianisme et comme berceau des relations monothéistes, encourage la présence et les activités de l’Église catholique dans l’État de Palestine et garantit le statut et la protection des lieux saints. »
Paul Richard Gallagher reste optimiste quant à la solution des deux Etats. Il espère que « cet accord puisse jouer le rôle d’un stimulant pour qu’on puisse mettre fin définitivement au conflit [israélo-palestinien] qui a duré trop longtemps [et que] la solution tant désirée de deux États puisse devenir réalité le plus vite possible. »
Israël proteste
L’Etat hébreu, lui, n’a pas fait preuve d’autant d’enthousiasme et n’a pas tardé à faire savoir son désaccord catégorique. Emmanuel Nashon, le ministère des affaires étrangères israélien, pense que ce « traité nuit à la perspective d’un accord de paix » et poursuit :
« Cette mesure précipitée (…) porte atteinte aux efforts internationaux visant à convaincre l’Autorité palestinienne de revenir à des négociations directes avec Israël. »
Rappelons que le Vatican a signé, le 13 mai, un accord reconnaissant officiellement l’Etat palestinien.
