Depuis le début de l’occupation sioniste sur le territoire palestinien, les palestiniens semblent abandonnés à leur sort. Malgré la pluralité des gouvernements et organisations qui se mobilisent et se manifestent pour le rétablissement de la paix et la justice en Palestine, rien ne semble bouger. La Palestine a par conséquent rejoint la cour pénale internationale afin d’y juger Israël pour ses crimes de guerre. Mais depuis les années 2000, les consciences semblent s’éveiller, et comprendre les rouages du système auquel elles ont à faire. Ainsi la meilleure arme pour lutter contre ce système est le boycott. Alors que différents constats prouvent que les gouvernements sont prêts à aller très loin pour aider Israël, et de cette façon achever la Palestine. Après la récente affaire des policiers français qui embarquaient des jeunes femmes, parce que militantes de la cause palestinienne, et la nouvelle loi israélienne sanctionnant le boycott, c’est au tour des États-Unis de se mettre en évidence, en effet le congrès américain projette d’interdire le boycott d’Israël.
Pourquoi interdire le boycott ?
C’est d’une flagrance irréfutable, le boycott est une arme des plus légales et loyales. Malgré un maillage assez important des marques pro-israéliennes, le boycott semble porter ses fruits. Ainsi, on pourra mettre en avant le recul de plusieurs grandes enseignes. (McDonalds, Sfr, CocaCola etc…) Conscients de l’ampleur que celui-ci prend, des députés du Congrès américain ont donc présenté un projet de loi interdisant non seulement le boycott de l’occupation israélienne, mais permettant aussi de lutter contre les campagnes de boycott qui ont pris beaucoup trop d’ampleur selon eux. À l’origine de cette loin le député républicain Peter Roxam. Le comble de cette loi est qu’elle met d’accord républicains et démocrates, surtout connus pour leur opposition, et leur mésentente.
L’objectif de cette loi
Les États-Unis sont depuis des années un allié de poids pour Israël. Ainsi, après les différents financements à hauteur de plusieurs milliards d’euros, les États-Unis avec leur dette importante ne peuvent plus se permettre d’aider qui que soit financièrement. Cette loi paraît être une compensation, elle aura des objectifs multiples, elle accordera un statut économique spécial pouvant le protéger d’éventuels obstacles. Elle obligerait alors les Etats-Unis à mettre un terme à leurs relations avec les pays, les institutions et organisations qui boycottent l’occupation afin que les Européens cessent ce boycott. Il faut savoir qu’en Europe le boycott est comparé à un « tsunami ». Cette loi a donc été rédigée surtout pour l’Europe, les entreprises européennes souhaitants collaborer avec les États-Unis ne devront pas boycotter Israël. Il sera certainement difficile de nier l’influence des États-Unis sur l’Europe.
Les partisans du boycott israélien pourront donc jubiler. C’est un système qui a longtemps fait tourner en bourrique les pro-palestiniens. Il commence par le financement involontaire de multinationales, qui elles même financent Israël, qui lui même massacre les palestiniens. Les pro-palestiniens manifestent contre un massacre qu’elle finance à petite ou grande échelle, c’est là un véritable paradoxe, qui se traduit par une perte de temps et d’argents. Mais cela semble bien révolu. La prise de conscience a été imminente. La particularité du boycott est qu’il se fait surtout sur les plus petites dépenses souvent négligées. De cette manière, chacun pourra apporter sa pierre à l’édifice, mais pourra surtout se venter de soutenir cette noble cause qu’est la libération de la Palestine.