Ce vendredi 10 avril, sur la route entre Tan Tan et Laâyoune un accident entre un bus et un camion s’est révélé meurtrier pour plus de trente personnes dont la majorité sont des enfants de moins de 14 ans. Ces enfants revenaient d’une compétition sportive se déroulant dans le nord du pays et cet accident relance les débats sur la sécurité routière au Maroc.
6h du matin, du brouillard, des virages
C’est la principale hypothèse émise pour expliquer ce tragique événement, la route est réputée dangereuse (un couple y a trouvé la mort une semaine auparavant) et les conditions étaient réunies pour augmenter les difficultés de circulation. A bord du bus se trouvaient une cinquantaine de personnes, pour beaucoup des enfants, mais aussi le sportif Hassen Issengar. Le bus a percuté un camion de plein fouet ce qui a entrainé une terrible explosion et faisant bruler les deux véhicules. Les autorités marocaines parlent d’un bilan de près de quarante morts et de trois blessés grave soit la quasi-totalité des passagers de ce bus.
Les routes les plus meurtrières d’Afrique
C’est la triste statistique révélée par le nombre de morts chaque année dans les accidents de la route, plus de 4000 ont été déplorés en 2014 soit près de 12 par jour. De nombreux moyens financiers ont été mis en oeuvre par le roi du Maroc afin de réduire ce nombre ainsi qu’une révision en 2010 du Code de la route. Déjà en 2012 un accident avait causé la mort de plus de quarante personnes entre Marrakech et Ouarzazate.
Il est malheureux de devoir attendre de tels drames pour modifier les politiques ou mettre en oeuvre d’importants moyens financiers.La majorité des gens ont autour d’eux quelqu’un qui a subi un grave accident de la route. Avec une situation aussi meurtrière, rénover les routes et éduquer les conducteurs doit être une priorité. L’être humain a cette fâcheuse tendance a avoir besoin de se bruler les doigts pour comprendre le danger du feu.