L’excuse est devenue banale, au nom d’un pseudo-radicalisme la France se permettait déjà de commettre de nombreuses injustices à l’encontre de ses citoyens, mais il semblerait qu’elle ne soit pas le seul pays à sombrer dans la psychose.
L’Italie de la partie
L’Italie aussi ne parait échapper à ce syndrome psychotique. Il y a à peine 3 jours de cela, un imam marocain de 41 ans a été expulsé du pays pour « radicalisme ». L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, était inconnu des services de police et en situation régulière, mais sans aucune explication, ses prêches ont été jugés « trop radicaux et prosélytes ».
Sans avoir fourni la moindre preuve, le ministre italien de l’intérieur, Angelino Alfano, a déclaré :
« Nous avons trouvé des preuves évidentes d’actions radicales et de radicalisation extrême ainsi que de prosélytisme. Il n’est pas possible d’inciter à la haine dans notre pays. »
Juste après les attaques de Charlie Hebdo, 33 Italiens ont été expulsés vers leur pays, 4 432 contrôles ont été faits et 141 perquisitions ont été menées par les services de police.