Connu pour ses critiques acerbes et sa haine viscérale envers l’Islam et les musulmans, Geert Wilders a récidivé. En 2011, il a osé comparer le Coran au Mein kampf d’Adolphe Hitler et a taxé l’islam de religion fasciste. Les juges avaient alors estimé qu’il ne serait pas condamné puisque ces critiques étaient dirigées contre une religion et non contre un groupe ethnique.
Cette fois, il s’en prend à un groupe ethnique…
En mars, Geert Wilders a dans son allocution, sermonné ses sympathisants en leur demandant s’ils voudraient « plus ou moins de Marocains dans leur ville et aux Pays-Bas« . Son public s’est mis alors à scander :« Moins!Moins!Moins! ». Ce à quoi, il avait répondu » Nous allons nous en charger ».
Ceci a provoqué une vague de contestation et de protestation au sein même de son parti et de la part des citoyens et de certaines organisations qui ont déposé un grand nombre de plaintes à son encontre.
…et a été jugé pour »incitation à la haine »
Le parquet a pris l’affaire en main et a estimé que les propos de ce député incitent à la haine raciale et qu’il a outrepassé les limites. Dans un communiqué, le parquet a affirmé:
« Les hommes politiques peuvent aller loin dans leurs déclarations, grâce à la liberté d’expression, mais cette liberté s’arrête avec l’interdiction de discriminer »
Les politiciens continuent à surfer sur une vague d’islamophobie et de xénophobie sans précédent. Les juger, freinera t-il leurs haines?