Ce samedi, l’ex-président égyptien a été blanchi des accusations que l’on portait contre lui, à savoir sa responsabilité dans la mort de centaines de manifestants au cours de la révolution qui a touché le pays en janvier 2011.
Pas d’accusation, pas de condamnation
Hosni Mubarak avait été condamné à la prison à vie lors de son jugement en première instance. Écroué depuis maintenant trois ans, la cour d’assises du Caire a levé toutes les charges et chefs d’accusations qui pesaient sur lui. Par manque de preuves, le tribunal a blanchi l’ex tyran. Ce n’est pas le seul à s’être tiré d’affaire. En effet, son premier ministre de l’époque qui lui aussi avait été sévèrement sanctionné est désormais libre.
Des réactions très vives
Les familles des victimes étaient, on l’imagine bien, indignées devant une telle injustice. Des cris de colères fusaient devant le tribunal où le verdict a été rendu. A l’inverse, les partisans de l’ex-président affichaient sans scrupules une joie démesurée. Les forces de police présentes sur les lieux ont du intervenir pour dissiper les foules étant donné que le ton était monté entre les deux parties.
Des internautes « endeuillés »
C’est une réelle catastrophe pour les jeunes qui ont perpétré le mouvement révolutionnaire en 2011 sur la toile. Leurs espoirs et leurs efforts ont été, en l’espace d’une après-midi, réduits à néant. Leur seul moyen d’action désormais est la grève de la faim étant donné que le fait de manifester peut se solder d’une peine allant de trois à quinze ans de prison. Sous ce régime oppressant, c’est encore le peuple qui est pris pour cible, non pas de manière physique mais pire, moralement.
« Que ceux qui n’ont pas cru ne comptent pas que ce délai que Nous leur accordons soit à leur avantage. Si Nous leur accordons un délai, c’est seulement pour qu’ils augmentent leurs péchés. Et pour eux un châtiment avilissant. »
{Sourate 3/ Verset 178}
