Comme si détenir des individus dans un lieu aussi immonde, aussi illégal que Guantanmo ne suffisait pas. Désormais, la fouille de leurs parties intimes sera autorisée.
Comble du comble
La prison située à Cuba contredit toute forme d’humanisme. Les chefs d’inculpation de nombreux détenus ne sont pas clairs, leur culpabilité pas avérée -à cause de conclusions trop hâtives-. Les prisonniers ont subi et subissent de nombreux sévices, les conditions d’enfermement et les traitements qu’on leur infligent sont dignes du barbarisme. On ose dire que ces conditions s’améliorent, il n’en est rien. Obama promet depuis des lustres la fermeture de cet îlot indigne, en vain. Guantanamo est la prison des soi-disant « islamistes », elle n’en est pas moins la prison de la honte, celle de tous les excès. Elle regroupe aujourd’hui 149 prisonniers.
Les fouilles intrusives de nouveau autorisées
Alors qu’elles avaient été interdites en 2013, les fouilles génitales vont de nouveau être rétablies. Les juges ont déterminé, ironiquement, que c’était « une précaution de sécurité raisonnable permettant d’améliorer la sécurité des gardiens et des autres détenus en empêchant efficacement la dissimulation de médicaments ou le passage frauduleux de matériels dangereux ». Evidemment, comment ne pas y avoir pensé.
Ils ajoutent : « A aucun moment les parties génitales du détenu ne seront exposées à la vue des gardiens », annonce censée rassurer, mais rassurer en quoi ?
Guantanamo reste à l’image des USA, le symbole d’un échec cuisant de sa politique, de son écoute et surtout de son envergure humaine. Tant que cette prison ne sera pas fermée et que les prisonniers ne bénéficieront pas de jugements équitables, perdureront les déboires -plus ou moins dévoilés-.