On apprend via le site du Collectif Contre l’Islamophobie en France -CCIF- qu’une étudiante qui avait réussi les examens d’accès à une école de commerce s’est vu interdire l’accès à l’établissement car musulmane et voilée. Le chemin a l’éducation pour les musulmanes veut être barré avec tous les subterfuges qui soient. Rien n’y fait, l’affaire a tourné court comme l’indique le Collectif :
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Aujourd’hui c’est une étudiante qui nous appelle. On lui refuse l’entrée dans sa nouvelle école de commerce.
Admise au concours d’entrée (écrit et oral), il semblerait que son voile indispose la directrice de l’école qui a décrété qu’elle n’acceptait pas le voile dans les locaux de l’école.
Notre juriste prend le dossier en main et s’entretient avec le responsable du service juridique de l’école.
Incroyable mais vrai, le monsieur fait immédiatement référence à l’affaire Baby-Loup alors qu’il n’en maîtrise même pas les ficelles et que cela n’a rien à voir avec le sujet qui nous préoccupe.
Notre juriste lui rappelle donc l’ensemble des textes protégeant la liberté d’expression dans l’enseignement supérieur.
Quelques jours plus tard, le responsable juridique nous informe que l’étudiante pourra se rendre dans l’école de commerce avec son voile, voile qu’elle pourra conserver aussi pendant les examens.
Rien de plus de normal!
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L’accès aux études est un droit inaliénable, c’est donc une bonne nouvelle qui montre que bien que l’islamophobie veuille gagner du terrain; la sagesse, le savoir et l’abnégation triomphent toujours. Gagnons encore des batailles comme celle-ci, tous ensemble.